Ici on parle français — RĒFLEXION

Marie et l’espoir du temps de l’Avent

By Le révérend chanoine Kevin Flynn

English translation 

Le temps de l’Avent, avec ses oracles prophétiques, ses hymnes élégiaques et ses prières, accélère notre désir de voir venir « le Jour du Seigneur », la parousie, la seconde venue du Christ et le plein établissement du règne de Dieu, le domaine de la justice et de la paix. Nous aspirons au jour où se réaliseront les qualités des Béatitudes que Jésus a proclamées dans son sermon sur la montagne.

Le quatrième dimanche de l’Avent, l’Église porte son attention sur l’Incarnation en tant qu’acte inaugural de la grande rédemption. Elle reprend le chant de Marie, le Magnificat. Marie chante le jour du Seigneur comme quelque chose de déjà accompli. Le chant est la proclamation triomphante que l’humanité a été re-née dans une vie nouvelle et infinie : l’hiver est passé, la pluie est finie et disparue. Le centre de la vie nous est rendu. Nous pouvons être comblés à l’infini parce que les personnes qui ont appris à perdre leur vie la retrouvent en Dieu.

L’un des plus beaux titres donnés à Marie par ceux et celles qui l’honorent est celui d’« Étoile du matin », l’étoile qui annonce l’aube du Verbe dans le monde. Par la naissance de son Fils, le monde entier renaît et se renouvelle. Par la gloire de son « qu’il m’advienne selon ta parole », la Lumière des lumières entre dans le monde et fait toutes choses nouvelles.

L’étoile du matin est l’étoile de la joie parce que, malgré le péché et la souffrance, le monde est à nouveau beau. Il y a de la joie parce que ce n’est pas une fin mais un commencement, le joyeux sacrifice qui précède le banquet éternel ; de la joie parce que juste au-delà de nous se trouve le Soleil ardent du midi éternel, le nouveau ciel et la nouvelle terre qui sont la demeure de Dieu parmi les mortels, où Dieu essuiera toutes les larmes de leurs yeux.

 

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