Ici on parle français

Qu’est-ce que le bonheur?

Frost patterns on a window. Photo: Hanae Kiyooka
By The Rev. Canon Kevin Flynn

Les mots « anglican » et « anglicanisme » dérivent du latin ecclesia anglicana, qui signifie simplement « l’église anglaise ».​ La forme de christianisme qui a pris racine dans ce lieu est devenue depuis une réalité mondiale avec plus de quarante églises membres dont les adhérents parlent diverses langues. Au moins quatre millions d’entre eux parlent le français. Le contexte du diocèse d’Ottawa, dans cette région et dans ce pays, nous appelle à entendre Dieu parler à travers et à nos voisins francophones, et c’est pourquoi nous introduisons cette nouvelle rubrique en français dans Perspective.

The words “Anglican” and “Anglicanism” derive from the Latin ecclesia anglicana, meaning simply “the English church.” The form of Christianity which took root in that place has since become a global reality with more than 40 member churches whose adherents speak diverse languages. At least four million of them speak French. The context of the diocese of Ottawa, in this region and this country, calls us to hear God speaking through and to our francophone neighbours, and thus we are introducing this new French feature in Perspective.

 

Jésus enseigne : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et la justice de Dieu» (Matthieu 6:6).  C’est-à-dire vivre dans ce monde en sachant qu’il est l’œuvre de Dieu, avec un destin de gloire. Mais le chant de la création n’est pas harmonieux : il y a des voix défectueuses, muettes ou discordantes. Plus nous le reconnaissons, plus nous voulons aider à racheter la création et à restaurer la perfection du chant. Et nous ne pouvons racheter et restaurer que dans la mesure où, ayant été rachetés et aimés nous-mêmes, nous avons appris à aimer.

Dieu veut que nous soyons heureux, que nous ayons la vie en abondance. Mais Jésus enseigne que pour être heureux, il faut être pauvre en esprit, doux et avoir le cœur pur (Matthieu 5).  Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on recherche, et encore moins quelque chose que l’on peut fabriquer. C’est quelque chose que nous ne pouvons que recevoir et devenir. Une telle façon de vivre ne consiste pas tant à avoir quelque chose de nouveau qu’à être quelque chose de nouveau. En tant que

« nouvelle création en Christ », nous apprenons à considérer les choses non seulement comme des choses que nous avons, mais aussi comme des choses que nous sommes si nous voulons vivre en les aimant. Nous apprenons à considérer les autres personnes comme ne faisant qu’un avec nous – destinées à un poids de gloire qu’il est de notre devoir et de notre joie d’aimer et de servir.

Lorsque nous verrons le monde comme Jésus le voit, nos cœurs seront en paix parce qu’ils seront remplis de l’amour universel auquel ils aspirent. Dès ici et maintenant, nous commençons à être heureux du bonheur de ceux et celles qui ont le royaume des cieux, jusqu’à ce que nous arrivions à la joie finale du jour éternel.

English translation

 

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